Un ULM, c’est quoi ?

QUELQUES QUESTIONS SUR LES ULM

Téléchargez notre dernière brochure

1 – Qu’est-ce qu’un ULM ?

 

  • Un ULM est une machine volante équipée d’un moteur thermique ou électrique.
  • Il peut être monoplace ou biplace (un pilote et un passager).
  • La masse maxi au décollage est de 300 kg pour un monoplace et 450 kg pour un biplace. L’emport d’un parachute autorise un dépassement de 5 à 10 % de cette masse.
  • La puissance maxi est de 81 CV pour un monoplace et 102 CV pour un biplace.
  • Un ULM doit pouvoir atterrir à une vitesse inférieure à 70 km/h.

2 – Combien de types d’ULM existe-t-il ?

 

Il existe six classes d’ULM :

 

  • Le paramoteur.
  • Le pendulaire.
  • Le multiaxes.
  • L’autogire.
  • L’aérostat
  • L’hélicoptère

3 – Comment sont construits les ULM ?

 

  • Les structures simples sont en aluminium ou en acier haute résistance et entoilées.
  • Les structures sophistiquées sont conçues en matériaux composites (résine, fibre de verre, fibre de carbone).
  • Les moteurs peuvent être à 2 temps (de 250 à 600 cm3) ou à 4 temps (de 1200 à 1600 cm3).

4 – Quelle vitesse, quelle autonomie, quelle altitude?

 

  • La vitesse varie de 30 km/h pour un paramoteur à 300 km/h pour les multiaxes les plus rapides.
  • L’autonomie moyenne va de 3 à 5 heures.
  • En fonction du type, les ULM peuvent voler entre 150 et 4000 mètres d’altitude.

5 – Comment passer son brevet d’ULM ?

 

L’apprentissage a lieu en général dans le cadre d’un aéro-club sous la responsabilité d’un instructeur agréé par l’Aviation Civile qui préparera le candidat à :

 

  • Un examen théorique portant sur la réglementation, la navigation, la mécanique du vol, la météorologie, la sécurité, la radio…
  • Un contrôle en vol pour vérifier l’aptitude à manoeuvrer un ULM de la classe considérée. 

De plus : 

  • Une expérience supplémentaire, contrôlée pas un test en vol, est demandée pour emmener un passager.
  • L’âge de 15 ans est requis pour piloter un ULM et 18 ans pour être instructeur.
  • Les personnes titulaires d’un brevet aéronautique (avion, planeur, hélicopetère) peuvent bénéficier d’une procédure simplifiée.
  • La durée de la formation est très variable selon la classe d’ULM, l’assiduité de l’élève et ses capacités.

6 – Un pilote ULM peut-il voler où il veut et quand il veut ?

 

  • Non car l’espace aérien est régi par les Règles de la Circulation Aérienne.
  • Le pilote doit se conformer aux règles du « vol à vue » qui dépendent de la zone où il évolue. Les contraintes à respecter définissent la visibilité horizontale minimale et la distance minimale par rapport aux nuages.
  • Un pilote doit toujours garder la vue du sol.
  • Il est interdit de voler en-dessous de 150 mètres de hauteur et plus haut au-dessus des agglomérations.
  • Un pilote ne peut voler que de jour (de 30 mn avant le lever du soleil jusqu’à 30 mn après le coucher).
  • L’espace aérien est divisé en zones qui peuvent être non contrôlées, contrôlées, réglementées ou interdites. Ces informations sont reportées sur des cartes aéronautiques que le pilote doit emporter en vol.

7 – Un ULM peut-il décoller et atterrir n’importe où ?

 

  • Un ULM peut décoller et atterrir en dehors des aérodromes.
  • Un ULM peut, occasionnellement, atterrir et décoller sur un terrain adéquat avec l’accord du propriétaire et en informant la maire.
  • En cas d’urgence, le pilote peut atterrir dans un champ adapté à cette manoeuvre pour assurer la sécurité du vol.

8 – Que se passe-t-il en cas de panne moteur ?

  • De par sa conception, un ULM est capable de planer.
  • En cas de panne, le pilote peut manoeuvrer son ULM en vue d’un atterrissage de secours, dans une prairie par exemple.
  • La formation au brevet prépare le pilote à l’atterrissage avec le moteur coupé.
  • La sécurité est une priorité qui doit inciter le pilote à voler haut et à toujours garder sous son aile un terrain de secours.
  • Les statistiques prouvent que la panne de moteur n’est pas une cause d’accident en ULM.

9 – L’ULM est-il moins sûr que les avions de tourisme ?

 

  • Plus de 90 % des ULM sont construits dans des entreprises aéronautiques, par des professionnels qui maîtrisent parfaitement les règles de l’art. Un ULM, correctement entretenu et utilisé dans le respect des normes constructeur, a un niveau de sécurité comparable à celui d’un avion léger.
  • Quel que soit l’appareil, voler comporte une part de risque, l’important est la conscience qu’en a le pilote.
  • Piloter demande beaucoup de rigueur, un respect scrupuleux des procédures et de la réglementation aérienne et une vigilence particulière à la météo.
  • L’ULM n’est pas plus dangereux que les autres activités aéronautiques.
  • La faible vitesse d’approche de l’ULM est un facteur de sécurité décisif en cas d’atterrissage de secours dans un champ.
  • La faible masse d’un ULM lui permet d’emporter un parachute de secours (l’équipage restant dans l’appareil).
  • L’analyse des  accidents est sans appel, le comportement du pilote  est la cause de la plupart des accidents (vols rasants, acrobaties, surestimation de soi, méconnaissance des conditions météorologiques, fatigue, etc).
  •   Enseigner  l’aptitude au pilotage et surtout  faire prendre conscience à l’élève-pilote de ses propres limites  contribue  grandement à l’amélioration de la sécurité aérienne. C’est la noblesse du métier d’instructeur.