QUELQUES QUESTIONS SUR LES ULM
1 – Qu’est-ce qu’un ULM ?
- Un ULM est une machine volante équipée d’un moteur thermique ou électrique.
- Il peut être monoplace ou biplace (un pilote et un passager).
- La masse maxi au décollage est de 300 kg pour un monoplace et 450 kg pour un biplace. L’emport d’un parachute autorise un dépassement de 5 à 10 % de cette masse.
- La puissance maxi est de 81 CV pour un monoplace et 102 CV pour un biplace.
- Un ULM doit pouvoir atterrir à une vitesse inférieure à 70 km/h.
2 – Combien de types d’ULM existe-t-il ?
Il existe six classes d’ULM :
- Le paramoteur.
- Le pendulaire.
- Le multiaxes.
- L’autogire.
- L’aérostat
- L’hélicoptère
![Paramoteur](https://ulm-lesmilents.fr/wp/wp-content/uploads/2022/04/paramoteur.jpg)
![Pendulaire](https://ulm-lesmilents.fr/wp/wp-content/uploads/2022/04/pendulaire.jpg)
![Multiaxe](https://ulm-lesmilents.fr/wp/wp-content/uploads/2022/04/multiaxes.jpg)
![Autogire](https://ulm-lesmilents.fr/wp/wp-content/uploads/2022/04/autogire.jpg)
![Aérostat](https://ulm-lesmilents.fr/wp/wp-content/uploads/2022/04/aerostat.jpg)
![Hélicoptère](https://ulm-lesmilents.fr/wp/wp-content/uploads/2022/04/classe6.jpg)
3 – Comment sont construits les ULM ?
- Les structures simples sont en aluminium ou en acier haute résistance et entoilées.
- Les structures sophistiquées sont conçues en matériaux composites (résine, fibre de verre, fibre de carbone).
- Les moteurs peuvent être à 2 temps (de 250 à 600 cm3) ou à 4 temps (de 1200 à 1600 cm3).
4 – Quelle vitesse, quelle autonomie, quelle altitude?
- La vitesse varie de 30 km/h pour un paramoteur à 300 km/h pour les multiaxes les plus rapides.
- L’autonomie moyenne va de 3 à 5 heures.
- En fonction du type, les ULM peuvent voler entre 150 et 4000 mètres d’altitude.
5 – Comment passer son brevet d’ULM ?
L’apprentissage a lieu en général dans le cadre d’un aéro-club sous la responsabilité d’un instructeur agréé par l’Aviation Civile qui préparera le candidat à :
- Un examen théorique portant sur la réglementation, la navigation, la mécanique du vol, la météorologie, la sécurité, la radio…
- Un contrôle en vol pour vérifier l’aptitude à manoeuvrer un ULM de la classe considérée.
De plus :
- Une expérience supplémentaire, contrôlée pas un test en vol, est demandée pour emmener un passager.
- L’âge de 15 ans est requis pour piloter un ULM et 18 ans pour être instructeur.
- Les personnes titulaires d’un brevet aéronautique (avion, planeur, hélicopetère) peuvent bénéficier d’une procédure simplifiée.
- La durée de la formation est très variable selon la classe d’ULM, l’assiduité de l’élève et ses capacités.
6 – Un pilote ULM peut-il voler où il veut et quand il veut ?
- Non car l’espace aérien est régi par les Règles de la Circulation Aérienne.
- Le pilote doit se conformer aux règles du « vol à vue » qui dépendent de la zone où il évolue. Les contraintes à respecter définissent la visibilité horizontale minimale et la distance minimale par rapport aux nuages.
- Un pilote doit toujours garder la vue du sol.
- Il est interdit de voler en-dessous de 150 mètres de hauteur et plus haut au-dessus des agglomérations.
- Un pilote ne peut voler que de jour (de 30 mn avant le lever du soleil jusqu’à 30 mn après le coucher).
- L’espace aérien est divisé en zones qui peuvent être non contrôlées, contrôlées, réglementées ou interdites. Ces informations sont reportées sur des cartes aéronautiques que le pilote doit emporter en vol.
7 – Un ULM peut-il décoller et atterrir n’importe où ?
- Un ULM peut décoller et atterrir en dehors des aérodromes.
- Un ULM peut, occasionnellement, atterrir et décoller sur un terrain adéquat avec l’accord du propriétaire et en informant la maire.
- En cas d’urgence, le pilote peut atterrir dans un champ adapté à cette manoeuvre pour assurer la sécurité du vol.
8 – Que se passe-t-il en cas de panne moteur ?
- De par sa conception, un ULM est capable de planer.
- En cas de panne, le pilote peut manoeuvrer son ULM en vue d’un atterrissage de secours, dans une prairie par exemple.
- La formation au brevet prépare le pilote à l’atterrissage avec le moteur coupé.
- La sécurité est une priorité qui doit inciter le pilote à voler haut et à toujours garder sous son aile un terrain de secours.
- Les statistiques prouvent que la panne de moteur n’est pas une cause d’accident en ULM.
9 – L’ULM est-il moins sûr que les avions de tourisme ?
- Plus de 90 % des ULM sont construits dans des entreprises aéronautiques, par des professionnels qui maîtrisent parfaitement les règles de l’art. Un ULM, correctement entretenu et utilisé dans le respect des normes constructeur, a un niveau de sécurité comparable à celui d’un avion léger.
- Quel que soit l’appareil, voler comporte une part de risque, l’important est la conscience qu’en a le pilote.
- Piloter demande beaucoup de rigueur, un respect scrupuleux des procédures et de la réglementation aérienne et une vigilence particulière à la météo.
- L’ULM n’est pas plus dangereux que les autres activités aéronautiques.
- La faible vitesse d’approche de l’ULM est un facteur de sécurité décisif en cas d’atterrissage de secours dans un champ.
- La faible masse d’un ULM lui permet d’emporter un parachute de secours (l’équipage restant dans l’appareil).
- L’analyse des accidents est sans appel, le comportement du pilote est la cause de la plupart des accidents (vols rasants, acrobaties, surestimation de soi, méconnaissance des conditions météorologiques, fatigue, etc).
- Enseigner l’aptitude au pilotage et surtout faire prendre conscience à l’élève-pilote de ses propres limites contribue grandement à l’amélioration de la sécurité aérienne. C’est la noblesse du métier d’instructeur.